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Commencer à courir après 40 ans

4 minutes
L'âge n'est jamais une excuse suffisante pour renoncer à faire du sport. Avec quelques conseils et en tenant compte des caractéristiques propres à chaque étape, nous pouvons profiter pleinement de courir après 40 ans.
Commencer à courir après 40 ans
Dernière mise à jour : 11 novembre, 2018

On a tendance à penser qu’à un certain âge, on ne peut plus faire d’exercice…C’est une grande erreur! Bien que nous n’ayons pas la même souplesse, la même résistance ou force qu’à 20 ans, nous pouvons commencer à courir après 40 ans sans aucun problème. Voulez-vous savoir comment? Nous vous en parlons dans cet article.

Conseils pour courir après 40 ans

Si vous avez plus de 40 ans et que vous décidez de faire du sport… Félicitations! Il n’est jamais trop tard pour commencer. Bien évidemment, ce ne sera pas la même chose qu’à l’adolescence, mais ce qui est sûr c’est que progressivement vous pourrez obtenir de très bons résultats et vous surpasser. Prenez en compte les conseils suivants pour courir après 40 ans:

1. Faites un examen médical

Même si cela peut sembler un peu ennuyeux, il est fondamental de connaître notre état de santé surtout si cela fait longtemps que l’on a pas pratiqué de sport (ou que nous n’en avons jamais fait depuis l’école).

Prenez rendez-vous avec un médecin qui vous indiquera les examens dont vous avez besoin: tests de sang et d’urine, électrocardiogramme, densitométrie Vous devez être en bonne santé pour commencer à faire de l’exercice! Ou au moins, savoir si vous souffrez de quelque chose afin d’adapter les mouvements à vos besoins.

2. Reposez-vous davantage

Avant cela, peut-être que vous faisiez du sport et que vous ne sentiez jamais la fatigue… Mais maintenant que vous avez passé les 40 ans, vous éprouverez une fatigue après avoir couru ainsi que le lendemain. C’est pourquoi, il est important d’attendre 48 heures avant de retourner sur les pistes (ou sur le tapis de course).

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Le temps qu’il vous faudra pour récupérer et pour que vos muscles ‘vous obéissent’ dépendra également de votre temps de sommeil: après l’effort, allez vous coucher tôt.

3. Choisissez de bonnes chaussures

Ce conseil n’est pas seulement valable pour courir après 40 ans, sinon à tous les âges. Il s’agit d’une condition sin equa non que vous ayez des chaussures adaptées pour la course à pieds. Ce n’est ni caprice ni une stratégie de marketing, mais plutôt le fait que vos pieds soient bien protégés des impacts.

Et ce n’est pas tout. En effet, si vous ne marchez pas correctement, vos genoux et même vos hanches en souffriront. Investissez dans des chaussures adéquates et vous ne le regretterez pas.

4. Allez-y petit à petit

Lorsque nous commençons une activité, les premiers temps ne sont pas simples; c’est pourquoi y aller progressivement vous aidera à ne pas abandonner à mi-chemin. Commencez par 10 minutes, puis passez à 15, puis 20 et ainsi de suite jusqu’à une heure de course à pieds… Vous ne le remarquerez presque pas!

Ne vous fixez pas un objectif trop exigeant dès le premier jour, et n’essayez pas non plus de passer de 0 à 100 du jour au lendemain. N’oubliez pas que la frustration et le désespoir mènent au découragement et à l’abandon. Souvenez-vous de l’expression: “lentement mais sûrement”.

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5. Mangez bien

L’alimentation est un des piliers fondamentaux d’une vie saine (le sport en est un autre) quel que soit notre âge. Demandez à un nutritionniste ou à un médecin sportif d’établir un plan alimentaire spécifique à votre âge, votre poids, votre morphologie et vos caractéristiques particulières.

Ne choisissez pas les ‘régimes miracles‘ ou quoi que ce soit du genre. Rappelez-vous que courir après 40 ans demande beaucoup d’énergie. Ce dont vous avez le plus besoin, ce sont des nutriments. Ils se transforment en carburant pour vous permettre de suivre votre entraînement.

Vous ne pouvez pas vous passer de calcium, de vitamine D, des protéines, du zinc et du phosphore. Où les trouve-t-on ? Dans les produits laitiers, les légumes à feuilles foncées comme les épinards, les châtaignes, les œufs, la viande maigre et le poisson.

6. Étirez-vous avant et après

Le fameux ‘préchauffage’ n’est pas une perte de temps… Ni l’étirement préalable à l’exercice. Les deux sont très importants pour éviter les lésions. Ils préparent les muscles pour l’effort, réduisent les crampes et les douleurs et permettent de mieux travailler les mouvements.

Par ailleurs, ce ne sont que 10 minutes (cinq avant et cinq après) que vous pouvez ‘déduire’ de l’heure d’entraînement.

 

Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.