Qu'est-ce que la thérapie myofasciale ?
L’objectif de la thérapie myofasciale est d’éliminer la douleur et les restrictions de mouvement qui sont associées au fascia du corps. Il s’agit d’une technique régulièrement appliquée en physiothérapie, avec des résultats immédiats.
En quoi consiste le fascia exactement ?
La première chose à clarifier est le concept. Le fascia est un réseau continu de tissu conjonctif qui s’enroule autour de nombreuses structures du corps. Cela évite que les structures telles que les os, les articulations et les muscles se frottent entre elles. En outre, il favorise la mobilité et la transmission des forces.
Comme il s’agit d’un réseau continu, toute perturbation, empêchement ou rupture, entraînera un ensemble de symptômes qui ne sont pas nécessairement en lien avec la zone où s’est produite la lésion.
Par ailleurs, il est important de signaler que ce réseau s’adapte aux stimulus et aux tractions. Il se transformera donc pour s’adapter aux changements du corps. De sorte qu’en cas de blessure, il sera possible de le travailler pour revenir à la normale.
La thérapie myofasciale
Par conséquent, l’objectif de la thérapie myofasciale est de rétablir ce tissu à la normale. L’idée est d’éliminer les restrictions qui peuvent être causées à la fois par des événements physiques comme les traumatismes, des étirements excessifs ou des cicatrices. Et à la fois par des événements psychologiques tels que les troubles de l’anxiété ou des épisodes de dépression.
Techniques d’application de la thérapie myofasciale
D’autre part, il existe quatre façons d’appliquer ce type de thérapie :
- Induction myofasciale : cette catégorie consiste à étirer et faire des pressions légères maintenues dans le temps. Le but étant de rétablir un tissu normal. On travaille alors aussi bien le fascia superficiel et profond en fonction de la pression exercée sur la zone du corps affectée.
- Libération directe. Cette technique consiste à appliquer des pressions et à réaliser des mouvements constants avec les articulations des doigts ou d’autres parties du corps sur une zone spécifique. On utilise une bonne dose de pression en travaillant principalement le fascia profond.
- Libération indirecte. L’objectif est de traiter les tissus à distance. Par exemple, si la restriction porte sur le coude ou l’épaule, le thérapeute tiendra le poignet du patient. Il placera ensuite le bras dans la bonne position et appliquera un léger étirement, qu’il maintiendra pendant quelques minutes. Rappelons que le fascia est un tissu continu. Cette technique est donc comparable à la pose d’une nappe sur une table. Si elle est plissée d’un côté, nous tirons sur l’extrémité du côté opposé. Ce qui la fera s’étirer et revenir à la normale.
- Thérapie active. Dans cette modalité, le thérapeute appliquera des forces sur le corps du patient, mais il lui demandera d’essayer d’empêcher les mouvements. Autrement dit, de combattre les forces. De cette façon, les propres contractions musculaires aident à rediriger le tissu conjonctif qui les entoure.
Dans tous les cas, ces techniques sont indolores, douces et non invasives. Cependant, le plus souvent elles ne s’appliquent pas en une seule séance. La thérapie myofasciale peut se combiner avec la Ponction Sèche au cas où des trigger points actifs aient été détectés dans les muscles. Ou avec d’autres mobilisations, exercices ou étirements applicables dans chaque cas.
Bienfaits de la thérapie myofasciale
Comme elles recouvrent un grand nombre de tissu, ces techniques s’appliquent dans diverses situations qui peuvent sembler dissociées. Ainsi, la thérapie myofasciale peut être utile en cas de mal de dos, d’épaule, de tendinite, de fasciite plantaire, de fibromyalgie, voire même de douleurs généralisées suite à une période de forte charge émotionnelle.
Dans tous ces cas, et bien d’autres encore, il se peut que le thérapeute inclut des techniques de thérapie myofasciale dans ses séances. En effet, le fascia peut voir sa continuité altérée dans de nombreuses situations.
Comme nous l’avons précisé au début, les objectifs sont de réduire la douleur et de récupérer la mobilité normale. Si le thérapeute est en mesure de diagnostiquer que le fascia est impliqué, quelques séances suffiront pour produire une amélioration notable.
Toutes les sources citées ont été examinées en profondeur par notre équipe pour garantir leur qualité, leur fiabilité, leur actualité et leur validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et précise sur le plan académique ou scientifique
- Ana Isabel U., Alicia H. Liberación miofascial aplicada en un paciente adulto con daño cerebral. Biociencias. Número 6 (2008).
- Iván R. Efectividad de la terapia de liberación miofascial en el tratamiento de la cervicalgia mecánica en el ámbito laboral. Tesis doctoral, Universidad de A Coruña (2011).
- Manuel R. Tratamiento del síndrome cervical con terapias miofasciales. Tesis doctoral, Universidad de Cádiz (2017).
Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.