Comment la psychologie peut-elle vous aider à récupérer d'une blessure ?

Un athlète qui se blesse est conscient du fait qu’il ne pourra pas pratiquer sa discipline pendant un certain temps. Pour un amateur, cela signifie une diminution des moments de loisirs et de détente, ce qui engendre une diminution de la qualité de vie.
Comment la psychologie peut-elle vous aider à récupérer d'une blessure ?

Dernière mise à jour : 27 avril, 2019

Une blessure génère de nombreuses difficultés et pertes à un athlète. V ous perdez du temps, de l’argent et passez à côté de moments de plaisir lorsque vous êtes blessé Il est donc nécessaire de savoir dans quelle mesure la psychologie peut vous aider à récupérer d’une blessure.

Il suffit de regarder le visage de quelqu’un qui vient de subir une blessure pour comprendre les pensées négatives qui envahissent son espritAu-delà de la douleur, c’est le temps perdu qui fait mal.

L es pertes sont encore plus importantes pour un athlète professionnel . Premièrement, parce que son absence des terrains constitue un raccourcissement de sa carrière. En outre, il cessera de percevoir de l’argent pour des prix remportés ou des participations et, enfin, il laissera les premiers rôles à ses adversaires.

D’un point de vue économique, tant le sportif amateur que professionnel perdent. L’amateur en raison des coûts inhérents au traitement, et le professionnel pour les compétitions qu’il manque.

récupérer d'une blessure

Comment la psychologie peut-elle vous aider à récupérer d’une blessure ?

Vous devez suivre diverses étapes pour que la psychologie puisse vous aider à récupérer d’une blessure. Nous vous présenterons donc, ci-après, chacune d’elles en détail :

1. Assumer le fait d’être blessé

Une erreur courante aujourd’hui est de voir des athlètes minimise r ou ignore r directement leurs blessures. Par exemple, au lieu de parler de «déchirures», nous disons souvent que quelqu’un souffre d’une «contracture musculaire».

L’ego est l’une des raisons qui justifie ce phénomène. Les athlètes n’aiment en effet pas être vulnérables ou faibles. P ar conséquent, ils leur paraît inadmissible de montrer de la douleur ou l eur incapacité à pratiquer leur discipline .

En outre, ne pas avouer l a gravité d’une blessure peut être utile aussi bien pour que les médecins ou les entraîneurs permett ent un retour anticipé, au moins à titre d’essai. Beaucoup oublient néanmoins qu’il s’agit là d’une arme à double tranchant. Il est en effet hautement probable que cela échoue.

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2. Organisation

Logiquement, la première chose à faire après une blessure est de consulter les médecins correspondants.  Il conviendra alors d’établir un plan d’action comprenant des dates claires et précises.

Il est très important que l’athlète soit conscient de ce qui s’est passé dans son corps. Ce dernier doit en effet connaître parfaitement les déclencheurs de ce phénomène et les conditions nécessaires à sa rééducation.

Fixer des dates pour chaque objectif servira à libérer l’esprit des calculs visant à anticiper le retour et se concentrer sur ce qui est important : récupérer le plus efficacement possible.

3. La récupération fait partie de l’entraînement

Un athlète doit connaître certaines questions à l’avance. Il est pratiquement impossible de ne pas ressentir de douleur et même de se blesser dans une saison de compétition.

Il est donc important de considérer l es exercices de récupération et les jours de repos obligatoires comme ce qu’ils sont : une partie supplémentaire de la saison sportive.

L’objectif est néanmoins de les réduire à leur expression minimale. Quelle est la recette pour y parvenir ? Premièrement, prenez des mesures préventives pour les éviter. D euxièmement, mainten ez le niveau d’engagement, de concentration et de motivation lors de la période de récupération.

4. Aide professionnelle pour gérer le processus

Bien sûr, si nous parlons de la façon dont la psychologie peut vous aider à récupérer d’une blessure, nous ne pouvons pas omettre le rôle des professionnels. Quelques consultations permettront à l’athlète d’ apprendr e à faire face à l’anxiété et à l’angoisse d’être bless é.

Vous vous sentirez par ailleurs plus en sécurité lorsque vous reprendrez l’activité. Il s’agit de quelque chose de fondamental car les rechutes sont fréquentes et peuvent même devenir un problème chronique pour certains athlètes.

Voici donc quelques-unes des recommandations qui sont généralement données pour faire face à la rééducation :

  • Chercher du soutien et ne pas se replier sur soi pour traiter seul le problème.
  • Penser de manière positive et visualiser un retour optimal à l’activité.
  • Se détendre. Il est possible d’interpréter une blessure comme un arrêt nécessaire et opportun pour faire d’autres choses. Vous devez donc vider votre esprit et rester occupé.
La psychologie sportive

5. La psychologie comme outil préventif

L e stress affecte notre vie quotidienne et est également un facteur central dans l’ apparition de blessures sportives. De quelle manière ces deux éléments sont-ils liés ?

Les athlètes accumulent de la tension, de la nervosité et de l’anxiété tout au long d’un tournoi ou lors de la pré-saison. Ceux-ci ont néanmoins un impact direct sur le fonctionnement de l’organisme et des muscles.

L e manque de relaxation et la production d’hormones telles que le cortisol et l’adrénaline à des moments inappropriés peuvent donc être à l’origine d’une blessure.

La psychologie peut donc vous aider à récupérer d’une blessure et à les prévenir.   Elle est essentiel le à cet effet.  Ne soyez pas obtus : ouvrez votre esprit et incorporez ces techniques efficaces afin que vos périodes d’inactivité se réduisent au minimum.



Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.