Régime paléolithique pour les sportifs
Plus de viandes, moins de glucides ; il s’agit là d’une des caractéristiques principales du régime paléolithique. Il s’agit d’un régime alimentaire qui cherche à recréer les habitudes des humains qui peuplaient la planète à l’époque des cavernes.
Cependant, réduire les glucides équivaut, pour presque la totalité des athlètes, à une absurdité. En effet, toute personne qui s’entraîne régulièrement, et qui en plus le fait de manière méthodique, a besoin de ces nutriments.
Après tout, les glucides sont la principale source d’énergie. Ils sont le combustible qui permet au corps d’entrer en mouvement. En plus de supporter les longues et exténuantes journées d’exercices et de compétitions.
Que manger et que ne pas manger : tel est le dilemme
Ce qui compte dans le régime paléolithique réside dans les aliments qu’il n’inclut pas : pas de farines raffinées, pas de pain et pas de pâtes. Les sucres sont aussi interdits, surtout les sucres raffinés. Les céréales non plus ne sont pas au menu, ou en tout cas pas tous les jours.
Les personnes qui décident d’adopter cette habitude alimentaire doivent progressivement dire au revoir aux riz blancs et aux produits laitiers, dont fait partie le yaourt nature. Aussi, les légumineuses, de même que les fruits, les légumes ou les légumes verts à forte teneur en glucides doivent être éliminés du régime paléolithique.
La vie dans le paléolithique
Les groupes humains de cette période historique ont basé leur régime principalement sur les viandes et les poissons. Ce n’était pas là une décision mesurée ou étudiée ; il s’agissait tout simplement de la principale source alimentaire dont ils disposaient.
Aujourd’hui, de nombreuses personnes, surtout les sportifs, de même qu’elles pensent qu’il est absurde de réduire la consommation de glucides, considèrent que c’est une erreur d’inclure tant de viandes dans un menu, et plus particulièrement tant de viandes rouges. Pourquoi ? A cause de leur niveau élevé de graisses.
Dans le paléolithique, les animaux qui servaient d’aliments étaient très différents. En premier lieu, ils vivaient en liberté et étaient constamment en mouvement, fuyant les êtres humains, leur principal prédateur. Dans leur régime ne figuraient ni croquettes ni tout autre type d’aliment traité dont le but aurait été de les faire grandir plus vite.
De plus, les êtres humains étaient aussi très différents. Rien que le fait d’avoir à se procurer par eux-mêmes les aliments nécessaires en chassant impliquait un effort physique important. Ainsi, la sédentarité impliquait, presque sans équivoque, une mort certaine.
Le régime paléolithique, 12 000 ans après
Plus de 85 % de la viande rouge consommée dans le monde provient des animaux élevés en captivité. Au cours de leur vie, ces derniers présentent des niveaux minimaux d’activité physique et leur alimentation se base sur des croquettes dont le but ultime est de les voir se développer rapidement. En effet, les ingrédients qui les composent sont de moindre qualité et présentent des indices de graisses très élevés.
Cependant, le régime paléolithique, déjà adopté dès le début du XXe siècle, n’inclut pas que de la viande bovine. De fait, les poissons ont aussi une place prépondérante dans ce régime, de même que les oeufs. Aussi, comme il y a des milliers d’années, les légumes et les légumes verts faisaient aussi partie du menu.
Les saisons
Le renoncement à tout aliment traité industriellement implique donc de ne consommer aucun fruit ni aucun légume ayant été cultivés hors de leurs cycles naturels, suivant des processus artificiels qui permettent leur plantation et leur récole en dehors de leur saison habituelle.
Des fruits comme le kiwi, la mandarine ou l’orange doivent être consommés en automne-hiver. De même que les légumes et légumes verts comme les blettes, le brocoli ou le chou-fleur.
Lors des mois plus chauds, la liste inclut les cerises, le melon, les avocats, les carottes, le concombre et les oignons. Alors que l’on peut consommer tout au long de l’année la banane, la courgette, la laitue, les épinards ou la betterave.
Le régime paléolithique, spécial pour les sportifs
Toujours sous la supervision d’un spécialiste, le régime paléolithique peut s’adapter facilement aux besoins des sportifs. Pour cela, consommer davantage d’aliments riches en glucides est vital. Les fruits secs comme les raisons secs, les abricots secs ou les pruneaux deviennent alors des ingrédients indispensables.
D’un autre côté, un des bénéfices les plus importants de ce régime réside dans son apport en acides aminés de type BCAA. Il s’agit de la valine, de la leucine et de l’isoleucine, entre autres. Ces acides aminés sont commercialisés en tant que compléments alimentaires du fait de leur capacité à aider à la récupération des muscles.
En dernier lieu, le blanc d’oeuf et les poissons sont aussi riches en ces éléments. Ainsi, leur consommation facilite la régénération des tissus, après qu’ils ont été soumis à des grandes charges de travail, que ce soit lors de l’entraînement quotidien ou en pleine compétition.
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