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Le concombre : origines et valeurs nutritionnelles

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Avez-vous déjà pensé aux origines du concombre? Dans cet article, vous saurez tout sur son histoire et sa valeur nutritionnelle.
Le concombre : origines et valeurs nutritionnelles
Dernière mise à jour : 06 décembre, 2019

Le concombre, dont le nom latin est “cacumis sativus”, est le fruit d’une plante herbacée qui reçoit le même nom. Il appartient à la famille des cucurbitacées. Ce nom englobe environ 850 espèces de plantes, presque toutes herbacées, grimpantes ou rampantes, qui produisent de très grands fruits cylindriques, allongés et protégés par une peau ferme.

Histoire du concombre

Il existe plusieurs théories sur l’origine du concombre. Mais au-delà de ça, il est consommé depuis tant d’années et a traversé tellement de cultures que nous en avons oublié l’importance de son origine. Toutefois, on pense que le concombre sauvage, une variété aujourd’hui disparue, provient des régions tropicales d’Afrique du Sud.

Cependant, les premières références au concombre se trouvent en Mésopotamie et, presque dans les mêmes dates, en Egypte. En Mésopotamie, son existence est prouvée grâce à une collection de recettes publiées par l’archéologue Jean BottéroLa plus ancienne recette remonte au deuxième millénaire avant J.C.

En Egypte, il y a davantage de preuves de l’existence du concombre. En effet, les preuves datent de plus de 3000 ans, à l’époque des Pharaons. Par ailleurs, le Coran et l’Ancien Testament témoignent de la façon dont les juifs qui accompagnaient Moïse regrettaient les produits qu’ils mangeaient en Egypte, les concombres.

Dès le premier millénaire avant J.C, sa production s’étendait à travers la Mer Méditerranée vers les terres grecques et romaines. Selon Pline, le concombre ne manquait jamais dans les plats de l’empereur Tiberio.

Puis, ce sont les romains qui l’utilisèrent à des fins thérapeutiques et l’introduisirent à travers leurs conquêtes dans le reste de l’Europe et ensuite en Chine. Si les romains sont responsables de la propagation du concombre en Europe, c’est l’Espagne qui l’a amené en Amérique après la conquête.

Actualité

De nos jours, le concombre est une plante très cultivée en Europe et en Amérique du Nord. Elle occupe la quatrième place dans la production mondiale de légumes, derrière la tomate, le chou et l’oignon.

Sa consommation s’est énormément répandue comme ingrédient pour les salades ou en tant que cornichons. La chine est le pays qui produit le plus grand nombre de tonnes par an -autour de 23 millions-, suivie par la Turquie, l’Iran et les Etats-Unis. L’Espagne figure parmi les dix principaux producteurs mondiaux bien que ses chiffres ne dépassent pas un demi-million de tonnes.

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D’autre part, il faut souligner la montée du syndrome urémique hémolytique de 2011. Il s’agissait d’une épidémie provoquée par la toxi-infection d’un sérotype de la bactérie Escherichia coli. Cela a entraîné la mort d’au moins 32 personnes en Allemagne et plus d’un millier d’individus infectés.

Le germe a engendré une crise alimentaire connue à tort sous le nom de la crise du concombre. Suite à la première suspicion, les autorités allemandes ont accusé les concombres d’origine espagnole d’être responsables de l’épidémie.

En outre, les analyses imposées par la Commission Européenne ont démontré qu’il n’y avait pas de contamination de cette bactérie dans les concombres européens. Ce phénomène a alors enlevé de la valeur aux concombres d’Almeria, de Malaga et de Grenade. En fin de compte, la cause provenait du céleri.

La bactérie mutante E. coli qui a provoqué la “crise du concombre” en 2011 en Europe est réapparue au Japon à l’été 2012. Mais cette fois dans le chou mariné chinois. L’une des garnitures préférées du pays.

Variétés de concombre

Le concombre est associé à la saison estivale bien qu’il s’agisse d’une plante annuelle. Ceci, grâce aux cultures sous serre qui ont proliféré de manière considérable sur la côte sud espagnole ainsi que dans les Îles Canaries.

Sa saison habituelle s’étend de juin à septembre. Ce légume arrive à maturation lorsqu’il est uniformément vert, ferme mais facile à casser. En effet, il ne faut pas laisser les concombres jaunir.

Les variétés de concombre se classifient en fonction de plusieurs caractéristiques telles que leur taille, leur forme et la couleur de la peau :

  1. Concombre court ou cornichon -type espagnol : il s’agit d’une variété de petite taille, avec une longueur maximale de 15 centimètres et un poids moyen d’environ 125 grammes. Ce concombre présente une peau verte avec des rayures jaunes ou blanches. Nous les utilisons pour consommer frais ou pour la préparation des cornichons au vinaigre.
  2. Concombre de longueur moyenne -type français : ce sont des fruits d’une longueur de 20 à 25 centimètres. Cette espèce de concombre comprend deux variétés: le concombre épineux et le concombre à peau lisse.
  3. Concombre long -type hollandais, également appelé “Almeria” : il atteint jusqu’à 25 centimètres de longueur et sa peau est lisse et plus ou moins sillonnée.

En fonction de la façon dont ils sont consommés, il existe des concombres pour la consommation crue, ainsi que les cornichons. Ces derniers sont principalement consommés dans du vinaigre. Par ailleurs, il y a également une classification qui tient compte du type de culture. On parle alors de concombre de serre ou en plein air.

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Valeur nutritionnelle du concombre

Concernant sa teneur en éléments nutritifs, ce légume se caractérise par sa forte concentration en eau. Celle-ci s’élève à presque 97 %. Par ailleurs, 100 grammes de concombre fournissent seulement 14 calories. C’est également un aliment riche en calcium, phosphore et potassium.

En termes de vitaminesil s’agit de la vitamine C qui se trouve en plus forte concentration. La proportion des autres est pratiquement sans importance.

Enfin, le concombre peut facilement être inclus dans l’alimentation, que ce soit cru, en salade ou comme ingrédient de soupes froides ou chaudes. Et vous, comment aimez-vous le consommer ?


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  • Bottéro, J. (2005). La cocina más antigua del mundo: la gastronomía en la antigua Mesopotamia. Tusquets
  • García, F. G., & Barrio, M. G. (2009). El Mare Nostrum Digital: mito, ideología y realidad de un imaginario sociotécnico. ICONO 14, Revista de comunicación y tecnologías emergentes, 7(1), 7-30
  • FAO, S. (2013). FAOSTAT database. Food and Agriculture Organization of the United Nations, Rome, Italy, 1
  • Pepino (Cucumis sativus L. ). 2013. http://www.euroresidentes.com/Alimentos/pepino.htm
  • Salinas, R. J. (2013). Seguridad alimentarias versus crisis alimentaria. Anales de la Real Academia de Ciencias Veterinarias de Andalucía Oriental, (26), 141-155

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